Accueil > Tests > Anarchy Reigns - Test sur Playstation Network

Anarchy Reigns - Test sur Playstation Network

mardi 26 février 2013, par Kurayami

On le sait, il y a des jeux franchement excellents, et bien entendu il y a tout le contraire. Parfois, un même studio peut nous proposer un hit incontournable, et nous sortir la fois suivante un jeu passablement bon, voir même d’une médiocrité alarmante. Nous voici avec le test d’Anarchy Reigns, nouveau venu dans la ludothèque du studio japonais Platinium Games, travaillant pour la dernière fois en collaboration avec Sega, à qui l’on doit déjà les excellents Vanquish, Madworld ou encore Bayonetta. Malheureusement, à cause de son mode solo, Anarchy Reigns ne risque pas de se retrouver dans le top 10 des jeux 2013…

Et oui, autant le dire de suite, Platinium Games nous a habitué à beaucoup mieux. Souhaitant réaliser un subtil mélange de beat’em all façon Bayonetta avec un univers post-apocalyptique, dans une ambiance décalée comme dans Madworld, il a dû y avoir quelques pages manquantes dans les tâches des développeurs, surtout pour la campagne solo. Le héros de Madworld, Jack, est présent en tête de liste du camp noir, alors que le camp blanc met en avant Leonhardt, ancien Marines reconverti en justicier au service du Bureau de Sécurité Publique. Tous deux auront pour mission de trouver Max, un puissant hors-la-loi recherché.

L’aventure est découpée en niveaux, et le but est de comptabiliser un maximum de points afin de déverrouiller les missions du niveau actuel, principales et secondaires. Des vagues d’ennemis se succèderont donc, à vous d’utiliser tout ce qui est possible pour en venir à bout. La palette d’action est assez simple : un coup faible et un fort, une prise, une attaque à l’arme spéciale propre à chaque personnage, et une attaque « furie » qui permet de se sortir de la m… misère (à quoi pensiez-vous d’autre ?). Des éléments du décor seront utilisables (tonneaux, rochers, voitures,…) et vous serez amené à dénicher des objets, très utiles (grenades, pièges, fusils,…), si bien que dans certains cas, vous n’y échapperez pas pour venir à bout des ennemis les plus costauds. Le tout reste tout de même un peu léger et manque de dynamisme, en plus d’être répétitif. Cependant, des évènements occasionnels s’inviteront. Déluge de bombes, ouragan, camion-citerne incontrôlable viendront pimenter la progression. A noter également qu’un petit didacticiel est disponible dans les options, ce qui vous aidera à apprendre les bases. Pour peaufiner, et surtout débloquer des compétences spéciales utilisables en multi, il faudra impérativement passer par le mode solo. J’entends crier d’ici…

Là où le bât blesse, c’est le soin apporté à ce mode solo. L’histoire est insipide et le jeu d’acteur n’arrange rien. Des dialogues non coordonnés avec les mouvements des lèvres, les voix françaises irritantes, une caméra qui se joue de nous si on n’utilise pas le « lock » (ciblage ennemi), on est bien en deçà de ce que le studio a déjà proposé. Notez aussi l’IA limitée au script « buter le héros » en plus des baisses de frame rate lors de certaines attaques et des temps de chargement plutôt long. Il est clair que l’expérience de jeu en prend un sérieux coup.

Fort heureusement, et c’est là qu’est tout l’intérêt du soft, le multi est très complet et pour une première approche chez Platinium Games, c’est très réussi. Ce ne sont pas moins de 18 personnages à débloquer (y compris Bayonetta en DLC), chacun ayant des compétences propres. Tant qu’à faire, Anarchy Reigns se pare d’un nombre impressionnant de mode multi : Deathmatch, Capture du drapeau, Survie, Cage Match, Battle Royal, Tag Battle, le tout seul ou en équipe (2 ou 3 selon), ainsi que Dog Fight et Mad Survival en DLC. Malgré tout cela, il n’y a rien de vraiment original, mais ça reste efficace pour tenir en haleine les plus acharnés. Enfin, comme cité plus haut, plusieurs compétences, ou aptitudes, sont à débloquer en mode solo pour améliorer vos persos. Certaines sont absolument indispensables, contraignant donc tous les joueurs à passer par le solo...

C’est donc avec Anarchy Reigns que la collaboration entre Platinium Games et Sega prend fin. Le futur étant actuellement 100% Nintendo, avec le développement de Bayonetta 2 et The Wonderful 101 exclusivement sur Wii U, le studio d’Osaka va devoir redorer son blason suite à cette réalisation qui laisse à désirer. Tout n’est pas mauvais, loin de là, mais il faut reconnaître que le nombre de défauts de ce titre risque de le faire plonger dans l’oubli trop rapidement. Bien qu’à moins de 30€ « seulement », réfléchissez au pour et au contre de cet investissement.

Note globale : 11/20

Répondre à cet article


JeuxJeuxJeux.fr - Nintendo Switch - Sony Playstation 4 et PS Vita - Microsoft Xbox One - Jeux Vidéo PC - Jeux Vidéo Smartphone - Jeux Vidéo - Forum Cel - Cinéma, DVD et Blu-Ray - Mangas et Animation - Musique - Webou.com - Buffy, Angel, Firefly & Dollhouse - PS3 Spirit - Actu Game - Echange de jeux vidéo

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0