Anarchy : Rush Hour
Anarchie vous avez dit anarchie ?
Les jeux de voitures sur PS3 sont nombreux et chacun d’entre eux apporte sa petite touche personnelle.
Nous sommes ici face à un jeu qui aurait pu été génialissime à la Gran Turismo, V-rally, Crazy Taxi ou encore Need for Speed, et bien non… Enfin, si ! Car Anarchy : Rush Hour, c’est tout ça réuni dans le même jeu. Mais hélàs, trois fois hélàs, la mayonnaise ne prend pas et le vin tourne au vinaigre.
Trop d’idées tue l’idée
Je ne sais pas si les développeurs de ce jeu sont des fans inconditionnels des jeux de caisses ou s’ils sont shootés à la série Fast & Furious, mais on baigne dedans, bien que d’autres productions du même style existent déjà comme Need For Speed : Underground. Cette fois, l’opus n’est pas très convainquant, les graphismes sont dignes de la PS2 et la modélisation des bolides est très cubique façon N64.
Côté références Anarchy : Rush Hour est une véritable encyclopédie virtuelle : à chaque coin de rue, on peut voir différents aspects de ces différents jeux de voiture bien connus. Exemple : pour gagner plus de points et donc plus d’argent, les concepteurs ont intégré un système de saut (via la manette Sixaxis ou grâce aux éléments du décor), qui fait penser à s’y m’éprendre à Crazy Taxi ou, encore plus flagrant, dès le début du jeu, on évolue dans une cité en espace semi-clos où des barrières fléchées vous indiquent la bonne direction tous comme dans NFS.
Côté tuning, il reste la musique qui est agréable, quoi qu’un peu répétitive. La possibilité de booster sa voiture reste de mise mais dans un décor très succint et primaire. La prise en charge des impacts sur votre caisse et la possibilité de les réparer pendant la course via le système de boost enrichissent le jeu qui, jusque là, était assez sommaire. Une autre bonne idée du jeu est justement la gestion du boost via les flèches du pad (gauche pour les boosts, droite pour réparer la voiture etc.…)
Tu veux jouer avec moi ?!
L’histoire reste simple : un enlèvement dans des voitures surboostées et un départ pour la Russie pour trouver les coupables qui s’adonnent aux courses de bolides. Et voilà, le tour est joué !
Cela donne prétexte à différents modes de jeux : vous pourrez ainsi faire des courses traditionnelles (j’ai gagné, je suis le premier) mais aussi faire des courses de flag (récupérer des drapeaux symbolisés par des cercles anarchistes) ou encore une partie en duo contre la console pour faire avancer l’intrigue. Le tout se retrouvant accessible grâce au garage qui vous donnera la possibilité de faire votre choix de course, mais aussi de customiser votre engin.
Bien que la jouabilité soit plus que correcte, vous vous retrouverez souvent éjecté de la route car la circulation est dense et les obstacles nombreux. Sans parler des autres voitures qui feront tout pour vous évincer de la victoire !
Conclusion
Bien que les fans du genre Fast & Furious pourront se complaire dans ce genre de divertissement, les joueurs confirmés ne peuvent pas adhérer à un jeu aussi approximatif. Vouloir mélanger les genres était une bonne idée mais les idées seules ne peuvent pas faire grand-chose.
La réalisation et le graphisme à la sauce PS2 n’aident pas à pousser le soft vers le haut.
Pour la somme de 6,99€ je pense que l’on peut trouver mieux sur le PlayStation Store.
A recommander aux fans et à tous ceux qui sont en manque de jeux de caisses. Les autres, passez votre chemin ! Il n’y a rien à voir.
Note : 8/20