Troisième extension depuis le lancement du jeu de base "Assassin’s Creed Valhalla" en 2020, "Dawn of Ragnarok" propose 35 heures de nouveau contenu - 20 via l’arc principal et 15 autres via des quêtes secondaires - accessibles en interagissant avec Valka, la voyante, dans le Colonie de Ravensthorpe.
Un niveau de puissance suggéré de 340 est recommandé pour jouer, mais ceux dont les Eivors n’ont pas progressé aussi loin recevront un "boost" de progression pour une chance de se battre contre ce qui les attend dans le royaume dangereux et infligé par la guerre de Svartalfheim.
Le récit est centré sur l’enlèvement de Baldr, qui est fait prisonnier par le géant ardent Surtr, un ennemi d’Asgard dans la mythologie nordique. Odin, qui est en fait appelé "Havi" dans DoR, se lance dans une mission désespérée pour sauver son fils, un voyage décrit à travers les rêves d’Eivor.
Ubisoft utilise essentiellement la même formule qu’ils ont utilisée pour les quêtes en Angleterre, en Irlande et à Paris pour créer l’environnement de ce monde "mythologique", où la menace de Ragnarok, alias "la fin de toutes choses", occupe une place importante.
En tant que personne ayant passé beaucoup de temps à jouer à AC : Valhalla, je n’avais pas l’impression d’avoir été transporté dans l’un des neuf royaumes, même avec les gigantesques formations rocheuses de lave en fusion suspendues dans le ciel, grâce aux Muspels fougueux.
La verdure, les routes, les flancs des montagnes, les animaux et la météo semblaient trop familiers aux aventures terrestres de Midgard. Il en a été de même pour les missions et les découvertes de richesses, bien que les spécificités de ce qu’il fallait faire et découvrir aient eu une légère "touche divine" et puissent impliquer de traverser des bassins de lave.
Là où Dawn of Ragnarok se différencie, c’est grâce à une nouvelle arme incontournable. Les joueurs reçoivent le « Hugr-Rip » des nains cachés, un artefact qui rassemble les capacités des ennemis tombés : les pouvoirs de Jotunheim, Raven, Muspelheim, Rebirth et Winter.
Chacun a son but pour le combat, la furtivité, la navigation et le mouvement. Pour utiliser les pouvoirs, les joueurs doivent remplir leur Hugr en battant des êtres vivants, en récupérant l’essence des fleurs de Hugr ou en sacrifiant la santé aux Sanctuaires d’Ygdrassil.
Il y a de nouvelles compétences et capacités à débloquer et les armes peuvent obtenir de nouvelles améliorations, mais les duels sont pratiquement les mêmes. J’ai trouvé que déplacer la difficulté vers Drengr (très difficile) était nécessaire pour maintenir un intérêt engagé pour Dawn of Ragnarok, car les adversaires du feu et de la glace sont plus un défi que les ennemis humains.
Les abris nains sont répartis sur toute la carte et marquent le début de nouveaux arcs de quête. En plus des activités familières du jeu de base - concours de boissons, conversations avec des PNJ - le forgeron peut améliorer à la fois le Hugr-rip et les armes en échange de Silica, un nouveau type de richesse et de divers objets pouvant être obtenus après avoir vaincu des adversaires. ou faire des raids.
En plus de la bataille finale évidente avec Surtr, les joueurs peuvent également l’affronter au début de l’extension. Idem pour sa femme Sinmara, sa fille Eysa et son fils Glod. Il y a aussi trois "Sinmara’s Chosen" qui possèdent des capacités de combat supérieures au combat pour tester vos compétences.
Parmi les autres activités qui valent la peine d’être essayées, citons la découverte des Outriders de Suttungr, la recherche de lieux de mémoire mythique et les combats à l’arène Valkyrie.
Dans l’ensemble, Dawn of Ragnarok prend ce qui fonctionne dans AC : Valhalla et ajoute des rebondissements en établissant une histoire avec des enjeux plus élevés, même si le processus de réalisation de ces quêtes peut donner l’impression qu’il a déjà été accompli plusieurs fois par le joueur vétéran.
Néanmoins, tous ceux qui ont aimé jouer au jeu de base trouveront suffisamment de valeur de divertissement unique en jouant à cette troisième extension. Quant à la suite, c’est peut-être la fin du chemin pour Valhalla. Si tel est le cas, alors y jouer a été un plaisir.
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