C’était il y a presque vingt ans, bons nombres de gamers accueillaient à bras ouverts le « fameux » Duke Nukem. Chers fans, il est temps de replonger dans cette aventure tonitruante ! Devolver Digital et 3D Realms ont eu la bonne idée de dépoussiérer le Duke de 1996 dans sa première version en 3D. Deux ans après un succès mérité sur PC, voici que débarque enfin la version PS3 et Vita, en crossbuy, pour se rappeler de ce qu’était capable de faire notre héros accro aux stéroïdes. Hail to the King baby !
La mode des remasterisations de titres notables à la cote. Certes c’est un peu comme « se refaire du pognon sur des jeux qui ont déjà rapporté leur part » mais avouons-le, les fans et la nouvelle génération de joueurs le réclament. Découvrir ou redécouvrir un classique du FPS sur les toutes dernières générations de PC ou consoles est tout simplement génial, et encore plus quand il apporte son lot de petites améliorations. Il s’agit donc ici de découvrir un pack exhaustif, nommé Duke Nukem 3D Megaton Edition, la version complète de Duke Nukem 3D comprenant les niveaux supplémentaires qui n’étaient pas présent dans l’original portant le total à 41 niveaux, à travers 4 mondes différents. L’aventure est disponible dans deux versions, à savoir l’original de 1996 et la remasterisée (lissage de tous les graphismes). Accompagné de cela, les trois extensions, à savoir Duke Caribbean : Life’s a Beach (qui propose de tuer des aliens vêtus de chemises hawaïennes, alors que Duke, muni de son pistolet à eau, est habillé en tongs), Duke : Nuclear Winter (qui est un reskin façon féérie de Noël) et Duke It Out In D.C (qui vous propose des niveaux inédits se déroulant sur la côte Est des Etats-Unis, et passer par la Maison Blanche notamment, dans le but de sauver le Président des Etats-Unis).
Vue à la première personne, attaque au corps à corps (un bon coup de pieds), points de vie, points d’armures, une pléthore d’armes et des niveaux non linéaires avec des cardpass sont donc au rendez-vous pour représenter de manière magistrale ce qu’était un FPS avant les années 2000 et les grosses productions comme Call Of Duty et Battlefield. Duke est équipé d’un pistolet, un fusil à pompe, une mitrailleuse, des grenades, des lances missiles, un lance-roquettes, des bombes lasers, un fusil rétrécissant, un autre pour congeler. Il doit sauver la Terre en bottant les fesses de tous les aliens qui se sont mis à capturer les femmes les plus sexy de la planète, tout cela sans faiblir. Merci les stéroïdes ! Et des stéroïdes, il vous en faudra sans doute aussi dans le niveau de difficulté le plus élevé, Damn I’m Good. Pour les plus sages, vous aurez (en partant du plus facile) Piece of Cake, Let’s Rock et Come Get Some. L’ambiance est tout simplement démente, l’action omniprésente et les effets visuels, bien que simplistes, restent plus que corrects. L’aspect exploration est très présent puisqu’il vous faudra fouiller tous les recoins afin de trouver cette carte qui déverrouille la porte d’accès, ou bien simplement tomber sur un des nombreux secrets refermant son lot d’armes et autres choses.
Pour ce qui est des graphismes, des sons et de l’ambiance générale du soft, tout est là. Bien sûr, il faut se remettre dans le contexte des jeux vidéo d’il y a près de 20 ans, c’est-à-dire le fun avant tout ! Et il s’agit bien d’un « must have ». Gameplay efficace, humour décalé, stéréotypes américains surfaits, c’est un bonheur de replonger dans ce genre de titre, à une époque où un jeu était un jeu, et non une vitrine technologique. Pourtant, un tas de petits clins d’œil sont présents et nous donnent envie de vérifier chaque mur pour les trouver tous. Ce petit côté impose une sorte d’exploration, mais se veut surtout dans la même optique générale du titre, délirante.
Grâce à cela, nous avons l’occasion de revivre une aventure en compagnie de ce bon vieux macho, imbu de sa personne. Souvenons-nous ce qui a fait de Duke, une icône du jeu vidéo. Et si par hasard vous ne connaissiez pas ce bonhomme, n’hésitez pas, partez à sa découverte, vous ne serez pas déçu, vraiment pas !
Note générale : 18/20
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