C’est avec grand plaisir que nous retrouvons pour "Yomawari : Night Alone", l’éditeur "Nippon Ichi Software" qui participe activement à la survie de la PS Vita, en étant également à l’origine de la perle "htoL #NiQ : The Firefly Diary" sortit plus tôt en 2016.
Gameplay :
Yomawari est une petite fille qui vit dans une ville japonaise de province et cela ne se passe pas bien pour elle. Elle se balade seule de la ville et est pourchassée par des fantômes, monstres et autres démons. Certaines bestioles sont même de bonne taille. Ils feront de leur mieux pour attraper Yomawari qui ne pourra que fuir ou se cacher.
La mission de Yomawari est de retrouver son chien et sa soeur qui ont disparu, pour cela elle dispose seulement d’une carte de la ville qu’elle dessine elle-même au fur et à mesure, la capacité de se cacher dans les buissons, jeter des cailloux pour distraire les monstres et courir évidemment ! Il suffit qu’elle se fasse frôler par une bête et s’est la mort garantie, elle pourra reprendre son aventure à partir des points de sauvegarde représentées par des chapelles shintoïstes.
La pauvre gosse va vraiment souffrir et le joueur aussi, car si l’ambiance dans cette ville désertique fait bien flipper, les choix du système de jeu ne sont pas des plus simples, vous devrez faire beaucoup d’aller / retour et vous faire trucider un nombre incalculable de fois afin de progresser dans l’aventure. En jouant à "Yomawari : Night Alone", on souffre autant que la gosse.
Chaque monstre du jeu a un comportement différent, qui une fois découvert vous permet de le fuir efficacement ou de le contourner aisément. Chaque monstre est étrange et intéressant, mais on ne peut pas en dire autant du concept du jeu qui s’avère vite monotone car l’exploration oscille de façon répétitive entre la recherche d’objet et fuite/cachette devant les monstres. Sans compter que les énigmes sont vraiment trop faciles.
Graphismes :
En vue isométrique, "Yomawari : Night Alone" ne propose pas de fabuleux graphismes, par contre l’ambiance et la qualité du bestiaire sont indéniables. La nuit est totale et seule votre lampe torche vous permettra d’y voir quelques mètres devant vous.
Le personne de Yomawari est une vraie réussite, avec son noeud dans les cheveux et son sac-à-dos lapin, trop mignonne elle est trop attachante pour qu’on la laisse mourir aussi souvent.
Bilan :
Même si "Yomawari : Night Alone" souffre de quelques bugs de collisions et de hit box, l’ambiance horrifique est solidement mise en place. La durée de vie assez courte de ce titre (4 heures) est à mettre en rapport avec la permanence de la tension et du stress de jeu.
Note : 13/20
RSS 2.0